Chopin et ses vampires

Pour le 200e anniversaire de la naissance du compositeur, Adam Zamoyski a refondu sa biographie. Il y décrit en détail la façon dont ce séduisant malade se laissa prendre en charge successivement par deux femmes, George Sand et Jane Stirling.

Déjà célèbre, Chopin s’installe à Paris en 1831. Il a 21 ans. Son père étant français, il parle la langue et se sent à l’aise dans cette ville qu’il fait sienne. Ses leçons de piano et ses récitals lui assurent un revenu confortable. Séduisant, féminin, gentil, d’une politesse parfois jugée excessive, déjà souffrant, vulnérable, il attire les femmes. Beaucoup sont ses élèves. D’autres chantent, comme la comtesse Delfina Potocka, qu’il accompagne au clavier. Elle a son âge, est quelque peu nymphomane mais mariée. Contrairement à ce qu’on a cru jusqu’à présent, elle n’est pas parvenue à attirer Chopin dans son lit. Tel est du moins le verdict de l’historien d’origine polonaise Adam Zamoyski, qui livre une version profondément remaniée et actualisée de sa biographie du compositeur, à l’occasion de son bicentenaire (1). À l’été 1835, Chopin est accueilli dans une famille à Dresde où il retrouve Marie Wodzińska, une jeune fille qui avait été son élève en Pologne et avec laquelle il entretenait une correspondance musicale. Ils tombent amoureux, il revient l’été suivant et finit par lui proposer ...
LE LIVRE
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Chopin, prince des romantiques de Chopin et ses vampires, Harper Press

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