Gloire et déboires de la science arabe

Pour le Times, ce livre sur « l’âge d’or de la science arabe », écrit par un physicien britannique, arrive à point nommé : « Il rappelle ce que l’Occident doit aux savants musulmans, arabes et perses, à l’heure où le mot “islam” est présenté comme le parfait négatif de notre société occidentale séculière, rationnelle, tolérante et éclairée. »

Pour le Times, ce livre sur « l’âge d’or de la science arabe », écrit par un physicien britannique, arrive à point nommé : « Il rappelle ce que l’Occident doit aux savants musulmans, arabes et perses, à l’heure où le mot “islam” est présenté comme le parfait négatif de notre société occidentale séculière, rationnelle, tolérante et éclairée. »

Al-Khalili passe en revue les innombrables découvertes du monde islamique entre les VIIIe et XVe siècles, à partir de la fondation du califat abbasside. La langue arabe, qui unifiait les territoires impériaux, devint alors une lingua franca scientifique, dans laquelle furent traduits des textes grecs essentiels. « Il est paradoxal, souligne le Telegraph, que cette langue qui a fourni un socle commun aux scientifiques du monde musulman ait pu contribuer à son déclin. » Car, pour l’auteur, « la difficulté d’adapter l’écriture arabe à la presse d’imprimerie », freinant sa diffusion, fut l’un des principaux facteurs du déclin de la science au Moyen-Orient, au même titre que les guerres civiles ou l’invasion mongole.
LE LIVRE
LE LIVRE

Les éclaireurs. L’âge d’or de la science arabe de Gloire et déboires de la science arabe, Allen Lane

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