Les langues meurent aussi

« Tous les quinze jours, quelque part dans le monde, le dernier locuteur d’un idiome en voie d’extinction meurt. » Tel est le constat alarmant que dresse l’Australien Nicholas Evans dans son dernier ouvrage. Selon lui, à la fin du siècle, la moitié des 6 000 langues encore parlées sur la planète auront disparu, et avec elles, à chaque fois, une manière unique d’appréhender le monde. « La grammaire aide à créer notre univers social et intellectuel – ce n’est pas seulement le sens de tel ou tel terme qui varie d’un idiome à l’autre, ce sont aussi les liens entre les objets et les événements, le rôle joué par les individus dans ces événements, et les modèles de connexion métaphorique », explique Mark Abley dans le Times Literary Supplement. L’ouvrage d’Evans se veut « une réponse à cette érosion catastrophique des modes de connaissance de l&...

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Ces mots qui meurent de Les langues meurent aussi, La Découverte

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