L’homme qui imagina la pub

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il fut un temps où la publicité n’existait pas aux États-Unis… Lorsque Albert Lasker fit ses débuts, en 1898, « le travail des agences consistait essentiellement à négocier des espaces dans la presse » pour le compte de clients, rappelle le Wall Street Journal.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il fut un temps où la publicité n’existait pas aux États-Unis… Lorsque Albert Lasker fit ses débuts, en 1898, « le travail des agences consistait essentiellement à négocier des espaces dans la presse » pour le compte de clients, rappelle le Wall Street Journal.


Elles se souciaient peu de la façon dont était ensuite présenté le produit. L’entreprenant Lasker, qui avait fondé un journal dans son Texas natal à l’âge de 12 ans, fut le premier à concevoir une véritable stratégie de vente autour d’un message publicitaire, n’hésitant pas à conseiller ses clients sur la conception même de leurs produits. Il contribua ainsi à façonner des marques célèbres comme Palmolive, Goodyear ou Kleenex, et persuada les Américaines soucieuses de leur ligne que les Lucky Strike étaient un parfait substitut aux sucreries…

« Nous étions encore loin du style et de l’organisation sophistiqués que l’industrie publicitaire adopterait à partir des années 1960, comme le montre la série Mad Men, mais tout était déjà en germe dans les innovations de Lasker », note le Financial Times, se félicitant qu’un livre ressuscite cet homme qui restait jusqu’à présent largement oublié.

LE LIVRE
LE LIVRE

L’homme qui vendit l’Amérique. L’histoire incroyable (mais vraie !) d’Albert D. Lasker et de la naissance du siècle de la publicité de L’homme qui imagina la pub, Harvard Business Press

SUR LE MÊME THÈME

Périscopes Donner corps à la faim
Périscopes Les esclaves oubliés d’Indonésie
Périscopes Tout le savoir de la forêt

Aussi dans
ce numéro de Books