Lors de sa parution en Suède en 2013,
Jeu du loup a été salué comme un révélateur à peine excessif des failles de nos sociétés européennes contemporaines. « Arne Dahl évoque le commerce des esclaves dans ce que nous pensons être l’endroit le plus civilisé du monde, le sort des Roms et, sans doute, le sens de l’Europe aujourd’hui, commente le quotidien
Svenska Dagbladet. Comment les Européens doivent-ils se comporter face aux crises et au nationalisme qui déferlent sur le continent ? » Une question plus brûlante que jamais.
Comme toujours chez Dahl, note la revue
Kulturdelen, plusieurs intrigues s’entremêlent : traite de SDF orchestrée par une mafia cynique, meurtre d’un chercheur à Stockholm sous le regard vide d’un Rom aveugle, innovation susceptible de révolutionner l’industrie automobile au grand dam des compagnies pétrolières... Les pièces du puzzle sont assemblées par les peu scrupuleux enquêteurs de l’Opcop, unité secrète dirigée par le Suédois Paul Hjelm au sein d’Europol, l’agence (bien réelle) qui prête main-forte aux États membres...