Avec ce roman paru en Suède en 2014, trois ans avant sa mort, Torgny Lindgren n’a pas déçu son public.
Klingsor répond aux « traits stylistiques et techniques narratives » dont use l’auteur depuis ses débuts : « ambivalence et ambiguïté, humour et grand sérieux », résumait alors le quotidien
Svenska Dagbladet. L’histoire ? Des biographes sont en quête d’informations sur un peintre nommé Klingsor, dont on découvre le parcours au fil d’un récit qui, peu à peu, fait douter de ses qualités réelles, sans parler de son existence. Né dans la région septentrionale du Västerbotten, comme l’écrivain, il ne peint quasiment que des natures mortes, avec une obsession : une jatte et des herbes séchées. « Bien que Lindgren peigne lui aussi toujours le même motif, il est toujours imprévisible, ouvert et interprétable à souhait, plus grand que le récit lui-même », estime
Göteborgs-Posten. Pour ce quotidien régional,
Klingsor démontre en tout cas qu’« aucune des étiquettes associées à l’auteur – postmoderne, tenant du réalisme magique, écrivain du Västerbotten – ne se ...