Urbicide à Jaffa

En mai 2004, l’Unesco inscrivait au patrimoine mondial de l’humanité un ensemble de bâtiments connus à Tel-Aviv sous le nom de Ville blanche. Un honneur doublement usurpé, si l’on en croit l’architecte israélien Sharon Rotbard. Dans un livre tout juste traduit en anglais (l’original est paru en hébreu il y a une dizaine d’années), ce natif de Tel-Aviv explique que le millier de bâtiments en question, qui datent des années 1930 à 1950, est loin d’être le chef-d’œuvre moderniste que l’on dit : « Les étudiants du Bauhaus ne furent que quatre à émigrer en Palestine, dont un seulement laissa un héritage architectural majeur », explique dans le Guardian Owen Hatherley, qui précise : « Ce qui constituait en réalité la Ville blanche, c’étaient de petits immeubles d’investissement, conçus par des architectes d’Europe de l’Est ayant étudié en France ou en Belgique, et bâtis ...

LE LIVRE
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Ville blanche, ville noire de Urbicide à Jaffa, Pluto Press

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